Gold Beach

A l'ouest de Ver-sur-Mer, se trouve la batterie de Mont Fleury, comportant quatre pièces russes de 122 mm sous casemate. La portée de cette batterie est de 14 km. Au sud-est de celle-ci se trouve la batterie de la Mare Fontaine équipée de quatre pièces tchèques de 105 mm installées dans des casemates. Ces deux batteries prenant la plage de Gold sous leur feu sont détruites par les bombardements aériens et par les tirs des croiseurs Orion et Belfast et sont nettoyées au matin du 6 juin par les soldats des 6e et 7e Green Howards.

Le sergent-major Stan Hollis y obtient l'unique Victoria Cross décernée le jour du débarquement. Ce soldat fait preuve d'une grande bravoure en conquérant deux blauckaus et en sauvant deux soldats.

Asnelles-sur-mer

La 231e brigade du ler Hampshire Régiment débarque sur cette plage, toute la journée du 6 juin, il se heurte à une farouche opposition des allemands installés dans les fortins du Hamel. Le reste de la 231e brigade débarque plus à l'est et rencontre moins de résistance, les soldats russes, fort peu motivés, s'enfuyant dès les premiers tirs. Grâce à leurs funnies, les soldats britanniques dégagent le terrain, gagnent Meuvaines et occupent les points forts dominant Arromanches.

Saint-Côme-de-Fresné

Avant d'arriver à Arromanches-les-Bains, est installée au bord de la falaise une table d'orientation offrant un point de vue sur les plages de Gold à l'est et sur les vestiges du port artificiel. C'est l'emplacement d'une ancienne station radar allemande entourée d'encouvements en béton pour accueillir des pièces de DCA. Cette station radar a été implantée sur la falaise d'Arromanches avec un appareil d'exploration lointaine de type Freya, un radar de type Würzburg et deux autres plus puissants, un Mammut et un Wassermann. Leur rayon d'action porte jusqu'à 80 km, mais ces radars sont détruits par des bombardements aériens quelques jours avant le 6 juin. Après plusieurs heures de combat, Saint-Côme-de-Fresné est libérée dans l'après-midi.

A côté de la table d'orientation, s'élève la statue de Notre-Dame-desFlots. Déboulonnée par les Allemands afin qu'elle ne serve pas de point de repère, elle est réinstallée après la guerre avec le regard tourné vers Arromanches, sans doute pour remercier Notre-Dame-des-Flots de sa protection au moment des opérations de débarquement.

Sur la falaise de Saint-Côme-de- Notre-Dame-des-Flots. Fresné subsistent des casemates allemandes. A la sortie de cette commune est installé le poste de commandement de l'artillerie de la côte allant de Caen à Grandcamp-les-Bains.

Casemate à Saint-Côme-de-Fresné.

Arromanche-les-Bains

Avant la guerre Arromanche-les-Bains etait un petit port de pêche, les Allemands construisent une casemate sur la falaise dominant le port ainsi que sur la falaise de Tracy-sur-Mer. Le port est libéré le 6 juin 1944 par des chars venant de Saint-Côme-de-Fresné. Les alliées choisissent ensuite cette commune et Vierville pour construire un port artificiel en attendant la prise d'un port français.

Les deux ports artificiels sont nommés Mulberry. Mulberry B, dénommé "Port Winston", est le port prévu pour l'usage des troupes britanniques à Arromanche. Mulberry A est a l'usage des troupes Américaines et se situe à Vierville.

Ces ports permettent d'abriter les eaux et ainsi de permettre le débarquement massif d'hommes et de matériels. Les ports Mulberry A et B sont construits en pièces détachées en Angletterre et remorquées par bateau jusqu'en normandie a la vitesse de 7km/h.

Le port artificiel d'Arromanche
Avant la guerre Arromanche-les-Bains etait un petit port de pêche, les Allemands construisent une casemate sur la falaise dominant le port ainsi que sur la falaise de Tracy-sur-Mer. Le port est libéré le 6 juin 1944 par des chars venant de Saint-Côme-de-Fresné. Les alliées choisissent ensuite cette commune et Vierville pour construire un port artificiel en attendant la prise d'un port français.

Les deux ports artificiels sont nommés Mulberry. Mulberry B, dénommé "Port Winston", est le port prévu pour l'usage des troupes britanniques à Arromanche. Mulberry A est a l'usage des troupes Américaines et se situe à Vierville.

Ces ports permettent d'abriter les eaux et ainsi de permettre le débarquement massif d'hommes et de matériels. Les ports Mulberry A et B sont construits en pièces détachées en Angletterre et remorquées par bateau jusqu'en normandie a la vitesse de 7km/h.

Avant le montage du port 17 navires sont coulés (blockships) au large afin de former un brise-lames ensuite 115 caissons "Phoenix" pour un poids de 500 000 tonnes de bétons (dimensions d'un caisson : 60 m de long, 18 m de haut, 15 m de large, 6044 tonnes) sont assemblés, une dizaine de pontons sont également assemblés pour former au total 16 km de route. Du 19 au 22 juin 1944, la météo est mauvaise, une tempête détruit le port de Vierville, les efforts se portent donc sur le port d'Arromanche. Le travail d'assemblage dure 12 jours.

Le 12 juin plus de 300 000 hommes, 54 000 véhicules, 104 000 tonnes de ravitaillement ont été débarqués. Pendant 100 jours d'utilisation sont débarqués : 2,5 millions d'homme 500 000 véhicules, 4 millions de tonnes de matériel. La meilleur performance du port se situe dans le dernière semaine de juillet 1944, au cours de ces sept jours, le trafic d'Arromanche dépassa 136 000 tonnes, soit 20 000 tonnes par jour.

Le port est protégé contre les assauts de l'aviation par 150 DCA et des ballons captifs.

Longues-sur-Mer

Longues-sur-Mer est un point stratégique car il offre un champ de vision important à 65 m d'altitude. Les Allemands ont choisi cet emplacement pour installer en 1943 une batterie de quatre canons de 150 mm qui ont une portée de 20 km, le champ de tir couvre les plages de Gold et Omaha. En avant de la batterie se trouve le poste d'observation. Ces ouvrages sont bombardés le 28 mai et 3 juin 1944, mais les ouvrages restent en place. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 les batteries sont à nouveau bombardées par 124 appareils de la Royal Air Force qui lancent 600 tonnes de bombes.

Le jour du débarquement à 5h37 les batteries font feux sur deux navires dont le cuirassé Arkansas. Finallement les batteries sont détruites par les assauts des navires Georges-Leygues, Montcalm, Ajax, Arkansas.

Les batteries de longues sur mer sont les seules batteries du Mur de l'Atlantique conservée dans cet état avec ses canons dans leur chambre de tir. Au-dessus des canons des ouvertures permettent d'évacuer les gaz lors des tirs. A 300 m des batteries se trouve le poste d'observation.

Plan de casemate : 1 salle de tir, 2 canon, 3 fosse, 4 locaux pour munition, 5 piedroit.

Photos récentes des batteries